Vicky OUK

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Présentation

Bonjour  mes chers amis, chères lectrices et chers lecteurs, je m’appelle Vicky-Sikith OUK. Je suis artiste peintre et auteur. D’origine cambodgienne, j’ai grandi et connu le Cambodge de Pol Pot. J’ai été réfugiée en mai 1981 en France après la guerre civile dans mon pays et les massacres perpétrés par les khmères rouges. Lorsque je suis arrivée en France j’avais 12 ans, donc en pleine pré-adolescence. Normalement cette période devrait être l’âge où les hormones de croissance sont en ébullition. Mais il se trouve que la déportation avec ses traumatismes, peut changer la physiologie d’une personne. Malgré tout, mon cœur s’est certainement rasséréné et a trouvé la paix en se réfugiant dans l’écriture et la peinture. Depuis toute petite la lecture et l’écriture m’intéressent mais la guerre ne m’a pas permis d’être scolarisée. Une fois la page noire tournée, les douloureux souvenirs se sont imprégnés dans mon esprit. Ouvrir mon cœur pour écrire et partager mon histoire était une vraie épreuve. Car au fond de mon être je voulais me taire et de ne plus jamais me souvenir de cette atrocité. Afin que ce cauchemar cesse de me hanter pendant mes nuits, j’ai du me forcer de dire « stop » tout en écrivant dans mon journal intime en 1981. Mais ce n’est qu’en 2016 que j’ai relu mon journal. Ce dernier était resté depuis lors dans mon sac d’écolier.

   Malgré cette histoire dramatique, je suis restée très attachée à mon cher pays où il fait bon vivre. Malheureusement, j’ai été obligée de tout quitter car on m’a chassée avec ma famille. Le coeur pour ma famille, la passion pour la nature.

  Si je remonte le temps.

Tout a commencé à l’âge de sept ans, à cause de cette guerre civile, en avril 1975, sous le régime communiste (de Pol Pot).

Comme vous avez pu le constater,  mes toiles  représentent essentiellement  la nature. Depuis toute petite, avant que cette guerre ne m’ait happée, j’étais déjà amoureuse de la nature. 

En définitive, pendant le génocide, j’étais finalement plus chanceuse  que les autres enfants. J’étais « commise » de cuisine. Je m’occupais de cueillettes dans la forêt. J’étais donc en contact avec la nature. Cela m’a permis d’aller dans différents endroits pour retrouver ma famille, qui avait été désignée pour aller dans d’autres camps.

 La grande et sinistre forêt ne me faisait pas peur, malgré les dangers tels les animaux sauvages (dont les loups), les serpents, les tigres… J’avançais avec un grand espoir de retrouver ma famille, qui me manquait cruellement… Je ne perdais pas courage, car je savais qu’un jour nous nous réunirions à nouveau. 

   Le dénouement de mon histoire relève entièrement du pouvoir de Dieu, dont j’ignorais pourtant l’existence !

  Effectivement je ne suis pas née chrétienne : ma famille avait vécu sous le même toit que mes grands-parents. J’ai donc été éduquée dans la religion bouddhiste, sous leurs regards sévères 

Ils hébergeaient pourtant des missionnaires, mais mes  sœurs et moi n’avions  pas de liberté religieuse … jusqu’à ce qu’un jour, perdue et désespérée, 

je me suis retrouvée seule face à une tournure de vie que je ne comprenais pas. ..

Apres la guerre ma famille et moi sommes quittées le Cambodge.

Le nouveau monde venait de s’ouvrir à nous, mes sœurs et mon frère. Nous allions à l’école et commencions notre vie comme si rien ne s’était passé.
Ce n’était pas aussi facile pour moi d’oublier mon passé. Au lieu d’être concentrée sur ma nouvelle vie, je repensais sans cesse à mes douze années vécues entre joie et peine dans mon doux pays, le Cambodge. La joie d’être entourée et aimée par les gens qui vous avaient donné tant de bonheur. Mais aussi la cruauté des inconnus qui avaient le droit de vous torturer et de vous supprimer cette joie du jour au lendemain. L’injustice et l’indifférence n’arrêtaient pas de me surprendre. Et cela m’a beaucoup appris pour devenir quelqu’un d’autre mais aussi à être forte et courageuse afin de ne pas perdre espoir.

J’ai appris à surmonter les difficultés quelles que soient les circonstances. J’ai vécu le pire et le meilleur est devant moi.

Semer l’espoir.

Vicky
vickypinceaudegrace.

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Quequels extraits :

Un de mes souvenirs douloureux :
« Sur ordre du grand chef, nous restons assis par catégorie d âge…,dossier à la main le chef appelle un par un des noms, en pointant son doigt avec un air très sévère… dans le pénombre je voyais maman tenir ma petite sœur dans ses bras.. Peut-être profitent-elles du dernier instant ensemble… » Vicky-Sikith

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Quelques visuelles des paysages de mon pays, le Cambodge ( extraits du livre La rosée matinale…2016).

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Deuxième livre :

J’ai publié un autre album d’illustrations qui intitulé « Ne renonce jamais à tes rêves ». Il est destiné aux enfants comme aux adultes. Cela change de mon triste témoignage. J’ai choisi d’écrire ou raconter de belles histoires avec mes mots poétiques et mes peintures.
le livre a été publié en auto-éditeur en 2019. Les succès sont immédiats auprès des enseignants de différents collèges comme celui collège de Jean Wiener à Champs sur Marne. Je n’ai jamais pensé qu’un jour un de mes livres soit étudié et apprécié à l’école.

N’hésitez-pas de revenir sur le MENU pour lire les liens suivants : 

Acceuil  (présentation + quelques extraits)

À Propos  (comment m’est venue l’idée de publier mon œuvre ?  La genèse de mon histoire.
Mes partenaires, Remerciement, Où peut-on se procurer le livre 📖? Le copyright)              –

Blog  (Les événements, les séances de dédicaces, galerie de peintures et les News…)

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